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Denys PUECH
Gavernac, 1854 - Rodez, 1942
Gabriel-Joseph-Marie-Augustin Ferrier

Nîmes, 1847 - Paris, 1914

Buste en bronze à patine noire et brune
Fonte à cire perdue, cachet du fondeur Valsuani
Inscription sur le col : A MON AMI G. FERRIER/ DENYS PUECH/ PARIS 1900
Haut. totale : 50 cm ; L. : 26 cm ; P. : 20 cm

*Vendu*

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Elève de Jouffroy, de Chapu et de Falguière, Denys Puech remporte de prix de Rome en 1884. Sculpteur de figures, de bustes, de statuettes, de monuments et graveur en médaille, c’est surtout à ses qualités de portraitiste mondain et académique qu’il doit la réussite de sa carrière, émaillée de très nombreuses récompenses parmi lesquelles le Grand Prix en 1900 lors de l’Exposition universelle de Paris. Membre de l’Institut en 1905, il est également le directeur de la Villa Médicis de 1921 à 1933, remplaçant Albert Besnard à la tête de l’institution dont il fut un temps le pensionnaire privilégié.
C’est en 1899 que Denys Puech modèle le buste de son ami, le peintre Gabriel Ferrier, au travers d’un plâtre dont la trace s’est perdue. Il servit dès l’année suivante de modèle pour cette version inédite en bronze réalisée par le fondeur Valsuani, vraisemblablement à la demande de Ferrier, au moment ou le sculpteur était au faite de sa réputation, constituant ainsi un témoignage durable de son portrait.    
Cet élève de Pils et d’Hébert remporte le Prix de Rome en 1872, et participe activement avec succès au Salon où il remporte régulièrement des récompenses pour son talent et le charme de sa palette en tant que peintre de genre, de natures mortes et de fruits. Membre de l’Institut et professeur à l’Ecole des Beaux-arts à la fin de sa carrière féconde, il fait parti des intimes de Puech qui lui demande conseil en matière de polychromie, au moment même ou les archéologues et les artistes redécouvrent que les sculptures antiques étaient peintes au naturel, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives créatrices au travers de l’association de matériaux composites, mêlant les marbres de couleur aux émaux, l’ivoire et le bronze, innovations dont Charles Cordier ou Léon Gérôme se sont révélés avant lui de parfaits interprètes.



AUTRE VERSION :  
Buste en plâtre, daté 1899. Localisation actuelle inconnue.  
     
BIBLIOGRAPHIE
 :
Cat. Expo. , Denys Puech (1854-1942), Rodez, musée des Beaux-arts Denys Puech, 1992-1993, p. 185, n° 345.

 
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